Hasselblad: Top 30 des photos inédites des missions Apollo sur la Lune entre 1968 et 1972

1969 Moon Landing Press Release. Crédit: Hasselblad.


Le “Project Apollo Archive” a été créé en 1999 par le Johnson Space Center (NASA) avec le but de partager au public toutes les photos prises lors des incroyables missions Apollo qui ont amené douze humains à marcher sur la Lune. Depuis 2015, l’équipe a numérisé les images d’archive et les a publiées sur un compte Flickr. C’est comme si on pouvait revivre le moment avec les astronautes, comme si on y était. Gratuitement.

Quel type de caméra fut utilisé pour capturer ces moments historiques? Hasselblad: une compagnie suédoise créée en 1941. Un classique chic et haut de gamme. La raison de son lien avec la NASA remonte à une anecdote. À l’époque, au tout début du programme Apollo, le futur astronaute et passionné de photographie, Walter Schirra, proposa en 1962 à son équipe de la NASA d’utiliser plutôt un Hasselblad, une caméra qu’il avait personnellement. Il trouvait que les autres photos prises avec d’autres équipements n’étaient pas assez de qualité. C’est de cette façon qu’Hasselblad entra dans l’Histoire.

L’astronaute Walter Schirra avec une Hasselblad dans les mains. Crédit: NASA.

Les requis pour l’équipement étaient très complexes: la caméra devait supporter des températures extrêmes, en plus de fonctionner dans un environnement sans gravité comme sur Terre. Sans compter qu’elle allait être manipulée par des personnes vêtues d’un scaphandre. Gant inclus. Et dans ces conditions, les photos devaient être exceptionnelles. Il n’y avait pas de deuxième chance. 

Un astronaute sur la Lune avec son Hasselblad pour immortaliser l’événement historique. Apollo 12 (1969) Crédit: NASA.

Le succès de la compagnie Hasselblad est phénoménal. Les photos sont devenues très célèbres et même, iconiques.

Encore aujourd’hui, plusieurs caméras reposent sur la surface de la Lune, car la NASA était inquiète du poids de la capsule pour ramener les astronautes sur Terre. Ils devaient donc retirer les pellicules et laisser les boîtiers derrière eux pour rentrer à la maison. [1]

J’ai passé une journée entière à naviguer dans cette bibliothèque historique. J’ai revu les images qui ont marqué notre imaginaire. Cependant, durant mes recherches, ce sont les photos imparfaites qui m’ont le plus fasciné. Celles qui n’ont pas été sélectionné pour être publiées dans les plus grands journaux du monde entier. Elles démontrent les efforts humains colossaux dans un contexte extraordinaire: des voyages sur la Lune. Voici mon top 30 coup de cœur.

Top 30 des photos inédites des missions Apollo 8 à Apollo 17

Apollo 7 (1968). Orbite autour de la Terre. Crédit: NASA.

Apollo 7 (1968). Orbite autour de la Terre. Crédit: NASA.

Apollo 7 (1968). Orbite autour de la Terre. Crédit: NASA.

Apollo 7 (1968). Orbite autour de la Terre. Crédit: NASA.

Apollo 7 (1968). Orbite autour de la Terre. Crédit: NASA.

Apollo 8 (1968). Orbite autour de la Lune. Crédit: NASA.

Apollo 8 (1968). Orbite autour de la Lune. Crédit: NASA.

Apollo 8 (1968). Orbite autour de la Lune. Crédit: NASA.

Apollo 8 (1968). Orbite autour de la Lune. Crédit: NASA.

Apollo 8 (1968). Orbite autour de la Lune. Crédit: NASA.

Apollo 9 (1969). Orbite autour de la Terre. Crédit: NASA.

Apollo 9 (1969). Orbite autour de la Terre. Crédit: NASA.

Apollo 9 (1969). Orbite autour de la Terre. Crédit: NASA.

Apollo 9 (1969). Orbite autour de la Terre. Crédit: NASA.

Apollo 9 (1969). Orbite autour de la Terre. Crédit: NASA.

Apollo 9 (1969). Orbite autour de la Terre. Crédit: NASA.

Apollo 10 (1969). Crédit: NASA.

Apollo 10 (1969). Crédit: NASA.

Apollo 11 (1969). Crédit: NASA.

Apollo 11 (1969). Crédit: NASA.

Apollo 11 (1969). Crédit: NASA.

Apollo 11 (1969). Crédit: NASA.

Apollo 11 (1969). Crédit: NASA.

Apollo 11 (1969). Crédit: NASA.

Apollo 12 (1969). Crédit: NASA.

Apollo 12 (1969). Crédit: NASA.

Apollo 12 (1969). Crédit: NASA.

Apollo 13 (1970). Crédit: NASA.

Apollo 13 (1970). Crédit: NASA.

Apollo 13 (1970). Crédit: NASA.

Apollo 15 (1971). Crédit: NASA.

Apollo 16 (1972). Crédit: NASA.

Apollo 16 (1972). Crédit: NASA.

Apollo 16 (1972). Crédit: NASA.

Apollo 17 (1972). Crédit: NASA.

Apollo 17 (1972). Crédit: NASA.

Apollo 17 (1972). Crédit: NASA.

Références

[1] Hasselblad History: In Space
[2] Photos d’archive des programmes Apollo sur Flickr, NASA.

Curiosités extra-terrestres: observer au-delà de notre atmosphère


Les découvertes à propos de l’Univers grâce au télescope Hubble et sa mère, Dr Nancy Grace Roman, la première NASA’s Chief of Astronomy and Relativity.

Le Dr Nancy Grace Roman, première cheffe de l’astronomie à la NASA, explique l’Observatoire solaire en orbite avancée (AOSO) à l’astronaute Edwin “Buzz” Aldrin en 1965 à Washington, D.C. Crédit: NASA
Buzz était avec Neil Armstrong lors de nos premiers pas sur la Lune en 1969.

Depuis la nuit des temps, nous observons le ciel et ses étoiles pour comprendre d’où nous venons et vers où nous allons. Et le premier enjeu est exactement là: à part le soleil que nous voyons facilement en plein jour, nous sommes voilés par l’atmosphère et les nuages. Nos observations depuis la Terre sont, par définition, physiquement limitées.

Toutefois, étant courageux de travailler durant nos heures normales de sommeil, nous avons été en mesure de découvrir, il y a quelques centaines d’années, que nous vivons dans une galaxie et qu’il y a des planètes et de petits satellites dans notre système solaire, entre autres.

La question fut donc : comment pouvoir observer la galaxie et autres objets inconnus dans l’Univers, sans être gêné par la protection essentielle à notre survie que notre Terre nous offre? Ça prenait un télescope — un gros. Et directement aux premières loges: dans l’espace. En 1946, Splitzer, le père du télescope, publiait son idée comme quoi nous devrions nous doter d’un télescope et le placer au-delà de notre atmosphère. Durant les débuts de la NASA et de l’intérêt des Américains à compétitionner pour l’accès à l’Espace par rapport aux Soviétiques, dans les années 1960, il fallait convaincre les gens ayant le portefeuille de payer une somme astronomique et ainsi, faire avancer la science. Le gouvernement voulait envoyer quelqu’un sur la Lune, mais pourquoi un télescope, se demandaient-ils.

C’est une femme qui a relevé cet exploit. Grâce à sa détermination et son leadership, elle a franchi chaque étape nécessaire pour convaincre le Congrès, débloquer l’argent, réunir des ingénieurs et astronomes talentueux et bâtir le programme à partir de zéro pour faire naître ce qui allait devenir le meilleur télescope au monde.

Dr Nancy Grace Roman est la femme sur la photo à gauche du Président John F. Kennedy. C’était en 1962, lors de la remise du prix Federal Woman’s Award pour leurs contributions extraordinaires au gouvernement.

Dr Nancy Grace Roman à la gauche du Président Kennedy en 1962. Crédit: NASA

Elle est née en 1925 aux États-Unis à l’époque où ce n’était pas bien vu pour une femme de se consacrer aux études supérieures et à la science. Elle était inspirée de son père, un scientifique et de sa mère, qui l’amenait prendre de fabuleuses balades à regarder les constellations. Durant ses études, les encouragements étaient rares et pourtant, elle a persévéré — “Pourquoi une femme étudierait les mathématiques au lieu du Latin?”

Dr Roman fut la première femme ayant décroché un poste exécutif à la NASA et fut nommée Chief of Astronomy and Relativity. Elle est considérée comme la mère du télescope Hubble. Juste après la Deuxième Guerre mondiale, elle obtenait son doctorat de l’Université de Chicago. Elle a fait des découvertes notamment sur la composition des étoiles qui a mené à notre galaxie — la Voie Lactée — en plus de répondre à des questions fondamentales grâce aux ondes radio. Dans une de ses entrevues, elle se remémorait l’époque où elle devait s’assurer de toujours mettre les lettres “Dr” comme préfixe à son nom, sinon elle n’était pas prise au sérieux.

Elle était à la quête de percer les secrets de l’Univers et il fallait pour y arriver, de nouvelles méthodes. Les portes à l’exploration se sont ouvertes à un autre niveau: l’humanité a pu commencer à goûter à la valeur d’un télescope dans l’espace dans les années 90.

Les débuts de Hubble racontés par Dr Roman

Vidéo de la NASA (4 min 30)

Hubble at 25 — The Beginning, by NASA on YouTube

Les exploits de Hubble après 25 ans

Vidéo de la NASA (2 min 30)

Hubble: Voyage of Discovery by NASA on YouTube
2014 Hubble Image of the Pillars of Creation (“Piliers de la création”). Credit: NASA, ESA, and the Hubble Heritage Team (STScI/AURA)
Cat’s Eye Nebula (“Nébuleuse de l’oeil de chat”). Credits: NASA, ESA, and the Hubble Heritage Team (STScI/AURA)
The Sombrero Galaxy (“La Galaxie Sombrero”). Credit: NASA and The Hubble Heritage Team (STScI/AURA)
Ganymede Disappears Behind Jupiter (“Ganymède disparaît derrière Jupiter.”). Credit: NASA, ESA, and E. Karkoschka (University of Arizona)
L’astronaute F. Story Musgrave lors du déploiement de panneaux solaires sur Hubble. Remarquez le bras canadien! Crédit: NASA

Conclusion

Si nos plus vieux ancêtres, comme Homo Erectus, n’avaient pas été curieux de savoir qu’est-ce qu’il y avait l’autre côté de la montagne, nous n’aurions pas peuplé la planète et nous n’aurions pas la vie que nous avons actuellement. Cette force humaine est fascinante: le désir d’explorer. Ce mécanisme est déclenché par la passion et la persévérance et est généralement une résultante d’une nécessité. Dans le cas de nos ancêtres, ils allaient manquer de nourriture. Aujourd’hui, la science est si avancée que nous sommes à l’étape de chercher s’il y a de la vie ailleurs que sur Terre.

Avant 1990, c’était comme si nous observions notre quartier depuis l’intérieur de notre maison, ayant une idée de ce qui nous entoure à l’extérieur grâce à des instruments pouvant être utilisés que dans des conditions spécifiques. Aujourd’hui, tous les livres sur l’astronomie réfèrent aux observations faites par le télescope. Hubble nous a permis de mieux comprendre le cycle des étoiles, la naissance des galaxies, la composition de la matière et notre système solaire, entre autres. Nous sommes mieux équipés pour comprendre ce qui nous est arrivé, qu’est-ce qui peut nous arriver et comment pouvons-nous améliorer la qualité de nos vies, et ce, grâce à de nouvelles technologies.

Et ce n’est que le début.

La prochaine génération du télescope est en développement et portera le nom de Roman Space Telescope, en l’honneur à Dr Nancy Grace Roman pour le télescope Hubble. L’ère de l’exploration extra-terrestre atteindra un autre niveau extraordinaire.


Découvrez des albums photos de Hubble sur Flickr par la NASA.

La NASA célèbre les 50 ans du programme Apollo

Visite guidée sur le site de lancement historique des missions sur la Lune

Logo de la NASA à l’entrée du Kennedy Space Center, Floride. Crédit: Anne Gauthier

En arrivant au Kennedy Space Center, sur le site de la NASA à Cape Canaveral (Floride), vous allez embarquer dans un autobus privé qui vous conduira à un des musées d’art et d’ingénierie les plus iconiques de l’histoire de l’humanité. Grandeur nature.

Dans une salle sombre, soudain s’ouvriront des écrans d’une autre époque. Une lumière bleutée vous permettra de voir des dizaines de vieux ordinaires, soudés l’un à l’autre comme un énorme tableau de bord. Le président des États-Unis John F. Kennedy sera vivant sur l’écran central.

Reproduction de la salle de contrôle du programme Apollo, Kennedy Space Center. Crédit: Anne Gauthier

Vous allez revivre le lancement de la mission d’Apollo qui permit, en 1969, aux astronautes Neil Armstrong et Buzz Aldrin, de marcher sur la Lune. Ils seront les premiers sur 12 au total jusqu’en 1972.

Après ce voyage dans le temps, vous n’avez rien vu encore.

Vous serez invités à suivre un corridor qui vous amènera à un hangar. Et c’est à ce moment que vous allez réaliser l’exploit technologique nécessaire pour assouvir notre soif d’exploration extra-terrestre.

Elle repose là, accrochée à l’infrastructure. Le bleu du hangar vous rappelle le ciel. Le premier regard est éparpillé, car plusieurs couleurs vives attirent votre attention. En reprenant vos esprits, après quelques dizaines de secondes, vous remarquez les cinq moteurs F-1 de Rocketdyne pouvant produire 7.5 millions de livres de poussée. Ils sont juste au-dessus de votre tête. Chaque moteur mesure 19 X 12 pieds et pèse plus de 18 000 livres. Ils brûlent du kérosène et de l’oxygène liquide.

Votre cou est dans une posture perpendiculaire à vos corps et vous faites quelques pas sous l’énorme pièce. Vous réalisez maintenant que c’est la fusée Saturn V qui a rendu possible le programme Apollo. La fusée s’étend sur 363 pieds. C’est comme un immeuble de 36 étages sur l’horizontale flotte devant vos yeux.

Étape 1 de la fusée Saturn V et les cinq moteurs F-1. Kennedy Space Center. Crédit: Anne Gauthier

Ces moteurs ultra-puissants n’étaient que l’étape 1 de 3 dans l’ascension. En effet, pour amener les astronautes sur la Lune, il y a différentes étapes techniques à franchir et donc la fusée Saturn V a trois sections: les S-IC, S-II et S-IVB. Ces sections se détachent de la fusée à des moments précis. Chaque énorme compartiment tombera éventuellement dans l’océan Atlantique à différentes distances du site de lancement. Les équipes sur Terre tenteront de les retrouver, mais ils n’y parviendront pas toujours.

L’étape 1 se déclenche avec les cinq moteurs F-1 à feu. La fusée commence à peine à se soulever de la Terre. Selon les scientifiques, le bruit provoqué par le lancement d’Apollo est un des plus intenses jamais enregistrés, autant par l’humain que par la nature. Les vibrations se font ressentir à plusieurs kilomètres à la ronde. Cette étape est responsable d’amener la fusée à 61 kilomètres de la Terre, en 2.5 minutes. Les astronautes subissent une très grande force gravitationnelle qui les écrase dans leur capsule.

L’étape 2 possède cinq autres moteurs de modèle J-2. Ceux-ci brûlent de l’hydrogène liquide ainsi que de l’oxygène liquide. En 6 minutes, la fusée peut maintenant atteindre une altitude de 185 km avec une vitesse de plus de 24 000 km/h.

Étape 2 de la fusée Saturn V et les cinq moteurs J-2. Kennedy Space Center. Crédit: Anne Gauthier

Finalement, l’étape 3 est divisée en deux temps et elle possède un seul moteur J-2. L’objectif est d’amener la fusée en orbite terrestre basse. À ce moment, le vaisseau spatial est toujours attaché à l’étape 3 (S-IVB) et ils éteignent le moteur. Les astronautes tournent autour de la Terre le temps de vérifier si les systèmes sont bien fonctionnels avant de partir vers la Lune. Quand tout est prêt, ils déclenchent le Trans Lunar Injection qui permet de redémarrer le moteur, et fuir la gravité terrestre collante à plus de 38 000 km/h.

Étape 3 de la fusée Saturn V et le moteur J-2. Kennedy Space Center. Crédit: Anne Gauthier

Accroché à l’étape 3 de Saturn V, il y a les ordinateurs dans l’Instrument Unit. Cette bague gigantesque est extraordinaire pour l’époque. C’est la compagnie International Business Machines (IBM) qui a conçu cette portion avec les plans de conception des ingénieurs de la NASA. Le cerveau de la fusée a 21 pieds de diamètre et pèse approximativement 4 000 livres. Grâce aux calculs, l’unité permettait de déterminer quand allumer les moteurs, mesurer l’altitude, l’accélération, la vélocité, la position, l’état de santé des moteurs et plus encore.

Instrument Unit (les ordinateurs) de la fusée Saturn V. Kennedy Space Center. Crédit: Anne Gauthier

Le voyage n’est pas encore terminé. Le Command and Service Module (CSM) se sépare de l’étape 3. Le pilote doit conduire Columbia vers le module lunaire Eagle. Finalement, “The Eagle has landed…” Les astronautes sont arrivés sur la Lune.

Module lunaire Eagle. Kennedy Space Center. Crédit: Anne Gauthier
Vue de la fusée Saturn V dans son ensemble incluant le vaisseau spatial plus bas. Kennedy Space Center. Crédit: Anne Gauthier

La fusée Saturn V fut assemblée dans l’iconique bâtisse nommée VAB (Vehicle Assembly Building). Il y a 4 portes comme un garage, chacune faisant 456 pieds. Il faut compter 45 minutes pour les ouvrir ou les fermer.

Bâtisse (VAB) où la fusée Saturn V fut assemblée. À gauche, une tour ombilicale. Kennedy Space Center. Crédit: Anne Gauthier

La fusée Saturn V est ensuite transportée sur un transporteur à chenilles colossal, pesant 6 millions de tonnes, du VAB au site de lancement. Le parcours dure toute la journée tellement il doit se déplacer lentement pour éviter toute catastrophe.

Crawler. Kennedy Space Center. Crédit: Anne Gauthier

À l’époque du programme d’Apollo, le contexte politique était différent d’aujourd’hui. C’était la guerre froide avec l’Union soviétique. Youri Gagarine, un Soviétique, fut le premier homme dans l’espace, et ce, en 1961. Kennedy avait donné la décennie (#délaitrèscourt) pour que les Américains reprennent la première place dans la course vers la Lune.

Quelques années après les succès d’Apollo, le programme fut dissous par manque d’argent. Les politiques avaient changé, les priorités du budget aussi. La NASA proposait de grands programmes, comme aller sur Mars, mais le Congrès n’était pas convaincu.

Aujourd’hui, des compagnies privées de milliardaires prennent position. Dont SpaceX avec Elon Musk. Le modèle d’affaires a donc changé: ce n’est plus gouvernemental seulement, mais un partenariat avec le privé. De toute façon, la NASA ne pouvait plus fournir seule les sommes astronomiques pour rendre possibles les missions de recherche et d’exploration.

SpaceX d’Elon Musk sur le site de la NASA. Kennedy Space Center. Crédit: Anne Gauthier

Excellente nouvelle: la NASA a dernièrement annoncé un nouveau programme: Artemis — la sœur jumelle d’Apollo. Grâce à l’association de la NASA avec plusieurs agences spatiales internationales, dont le Canada, et un partenariat avec des compagnies privées, Artemis va repousser des humains sur la Lune. Dont une femme.

L’objectif de rester sur la Lune et l’utiliser comme étape pour aller vers Mars.


Autres références