La Presse, Jeudi 6 juin 2013 – :: Dov Charney, Président de American Apparel
La Presse, Vendredi 31 mai 2013 – A1 :: [À La Ronde] Une soirée bien arrosée
La Presse, Jeudi 6 juin 2013 – :: Dov Charney, Président de American Apparel
La Presse, Vendredi 31 mai 2013 – A1 :: [À La Ronde] Une soirée bien arrosée
21 ans.
Sa première création en couture était fabriquée avec une brocheuse, il avait alors 5 ans. Une de ses plus récentes oeuvres défilait sur le tapis rouge du prestigieux Festival de Cannes. Portrait de Xavier Laruelle, designer mode.
Ma note strictement personnelle : Je vois en lui un Yves St-Laurent, version québécoise d’aujourd’hui et d’avenir.
Ma mère me trouvait très souvent au sous-sol à m’amuser avec des millions de bouts de tissus et à les brocher ensemble pour concevoir les modèles de vêtements que j’avais en tête. J’avais 5 ans ! Un jour, elle m’a offert un fil et une aiguille.. pour m’enlever cette brocheuse des mains !
Le fameux monde de Disney lui a fait découvrir les robes de princesses. Il était fasciné, obsédé. Il aimait la splendeur et l’élégance de cette femme de rêve.
Il a toujours su qu’il n’allait pas emprunter le chemin que ses parents auraient peut-être voulu pour lui en le voyant accumuler des diplômes. Peu importe finalement, car ils ont toujours été fiers de lui et l’ont encouragé à chaque étape.
Heureusement, car la rigidité du système scolaire ne lui collait pas à la peau. L’école de théâtre fut ensuite comme une bénédiction pour lui. Il a rencontré des gens qui partageaient le même intérêt pour l’art de la scène. La mode et le costume sont devenus sa passion, son objectif de carrière.
C’était difficile de me concentrer à l’école, car tout ce que j’avais en tête, c’était des femmes défiler sur des tapis rouges habillées de magnifiques robes. Je ne me sentais donc pas à ma place dans une classe. J’avais autres choses à faire.
Mon rêve est de gagner ma vie avec mes vêtements. Je ne lâcherai jamais, même si c’est difficile ou s’il y a des gens qui n’aiment pas ce que je fais.
Je ne peux simplement pas m’arrêter de créer.
J’aimerais apporter un côté “Haute Couture” à Montréal et également sentir sa présence dans la métropole, comme à la Semaine de la Mode.
Taille +, Moyenne, Petite, je les aime toutes. Je ne veux pas favoriser une certaine taille dans mes collections, je veux travailler pour chaque silhouette. Je fais toujours une création unique selon la personnalité de ma cliente. J’aime m’adapter à la femme et ainsi la mettre en valeur avec mon vêtement.
J’ai eu la chance un jour de faire un stage en couture chez le designer Martin Lim. À ce moment ultime de mon cheminement, j’ai réalisé que je ne savais pas coudre ! Ce fut une des plus belles expériences que j’ai eues. Danielle Martin (une des deux designers), a eu l’immense générosité et gentillesse de m’apprendre des millions de techniques. Coudre des pinces, couper dans la soie, marquer des patrons… Suite à ce stage, je me suis dit que je devais absolument aller à l’école pour apprendre à coudre. Grâce à un contact, j’ai entendu parler de l’École de coupe et couture Zig-Zag.
Ma chère Pauline [Cossette, directrice de l’école], mon cadeau du ciel.
Cette école est extraordinaire. Étant donné que je ne supporte pas les cours traditionnels, tout ce qu’on fait là-bas c’est discuter couture et pratiquer !
Aussi drôle que ça puisse paraître en lien avec mon nom de famille, j’adore marcher dans les ruelles ! Ombre, arbres, fleurs, cultures différentes, on voit comment les gens arrangent leur cours, les gens mangent en famille. Je m’imagine une femme marcher dans ces lieux et je l’habille selon le lieu. J’imagine une femme comme si elle était une statue sur le toit et je rêve à un vêtement pour elle qui irait avec ce bâtiment, cette architecture.
Je commence par choisir mes échantillons de tissus, des couleurs, des textures. Je préfère trouver mon harmonie de tissus dès le départ et ce sont elles qui m’inspirent un vêtement. À partir des couleurs, les silhouettes se dessinent. La lourdeur du tissu me donne une bonne idée aussi du look qu’aura le vêtement. Souvent, un dessin d’une idée est souvent très différent de la robe à la fin ! Mon processus peut prendre beaucoup de temps et d’autres fois, en une journée, je peux faire 200 dessins. J’aime beaucoup draper directement sur une femme pour voir comment l’idée peut donner en vrai, sans passer par le dessin.
Dans le fond, j’essaie tout et je me fie à mon instinct.
Son inspiration : Une femme en hiver qui marche durant la nuit. Créer de l’épaisseur dans la non-épaisseur. Tous les morceaux de la collection peuvent être interchangés entre eux. Subtil, texturé. De la laine. Sans froufrou. Il y a plusieurs ouvertures dans les vêtements pour laisser passer juste un petit bout de peau ou un morceau d’un autre vêtement. Les pièces prennent vie quand la femme marche.
C’est intemporel, chic, confortable.
Je fais mes vêtements pour moi-même seulement.
Je suis trop fou des femmes.
Je n’aime pas forcer les choses. J’y vais avec la première idée, ou la dernière, ou le mélange des deux. Il y a beaucoup d’erreurs qui arrivent et c’est là que tu tombes sur quelque chose que tu n’aurais jamais fait sinon ! Il faut laisser place à l’erreur !
Il en rêve depuis plus de 15 ans. Une femme élégante, glamour, défilant sur un tapis rouge, vêtue d’une robe LARUELLE.
Jessica Lee Gagné, directrice photo sur le film québécois SARAH PRÉFÈRE LA COURSE, présenté au prestigieux Festival de Cannes, était habillée en Laruelle. Les pièces exclusives étaient fabriquées à la main et sur-mesure.
Agence Triptyque : agencetriptyque.com/entrevue-xavier-laruelle
Twitter : twitter.com/XaLaruelle
Facebook : www.facebook.com/xavier.laruelle.9
Photoshoot réalisé dans le cadre de la St-Valentin pour un reportage sur l’Amour, écrit par Patrick Lagacé, photographié par Anne Gauthier, pour le journal La Presse.
Le couple : Gabrielle Madé & Francis Gosselin
Consultez le reportage de Patrick Lagacé “L’amour dans tous ses états”,
avec d’autres photos de Anne Gauthier, ici sur La Presse.ca
La série télévisée américaine des années 60 a inspiré la designer mode Elisa C-Rossow pour sa 6e collection.
J’ai été inspiré par le côté coquin de la petite sorcière qui bouge son nez et des années soixante. Pour moi, c’est aussi une progression, car c’est une télésérie et elle a commencé en noir et blanc pour finir en couleur. Je me suis inspirée des volumes, des sixties, du look Twiggy. Je voulais réactualiser, rendre moderne le style. Mon but était de capter les sens qui me plaisaient dans cette inspiration.
– Extrait du reportage sur les métiers de la couture “Le Fil d’Ariane”.
www.elisa-c-rossow.com | www.facebook.com/elisacrossow.0
C’est sur un coin de table du Mile-End, dans l’odeur de café et de lait chaud que tout a démarré. C’est là que l’évidence s’est imposée.
Parler de couture serait notre fil d’Ariane, parler de Montréal serait l’essence de notre projet. Raconter ses commerces, ses artisans, ses créateurs, parler de ceux qui font l’âme de nos quartiers.
Faire défiler devant l’appareil non pas des mannequins déshumanisés, mais ces hommes et ces femmes bien réels qui font avec passion des métiers parfois en voie de disparition. Partager avec eux un café, engager la discussion et s’immiscer au cœur de leurs ateliers pour essayer de saisir un instant de leur vie.
On s’est finalement laissées entraîner dans ces histoires d’amour, d’héritage et de hasard. Entraînées dans le bonheur de découvrir un univers plein de simplicité. Loin du papier glacé des magazines, loin de la consommation et des grandes enseignes du vêtement.
Nous sommes entrées par la petite porte, pour y trouver le trésor que nous cherchions : l’authenticité.
Dans une industrie où tout est affaire de tendances, nous nous sommes retrouvées dans l’intemporalité. On nous a parlé de durabilité, d’environnement, de réutilisation et de transformation de l’existant. On nous a exhortées à mieux conserver pour ne pas jeter. A faire de nos traditions un moteur pour l’avenir, à bâtir sur l’existant pour ne pas recommencer sans cesse. Comme un pied de nez à la consommation.
Dans tous ces métiers pourtant si différents, ce qui nous a touché en plein cœur, c’est cette démarche humaine et personnelle, la transmission d’un héritage, qui nous donne envie de lâcher nos ordis pour retrouver nos établis.
– Texte : Maïa Wallis.
Voici Anne Gauthier,
P / C & ing. jr ( ) ;
Photographe pigiste à La Presse. Couturière aux ateliers des Grands Ballets Canadiens et de Radio-Canada. Elle est aussi ing. jr logiciel. Son but ? Réaliser ses rêves.
Idée originale et photographe du reportage sur les métiers de la couture “Le fil d’Ariane”.
Voici Maïa Wallis,
directrice artistique.
Riche de ses hautes études à Paris en Arts Appliqués et Communication Visuelle, passionnée de design graphique et d’équitation, c’est une ultra douée pour la création typographique. Son mot préféré ? Hop !
Directrice artistique du reportage sur les métiers de la couture “Le fil d’Ariane”.
www.elisa-c-rossow.com
514.927.2239 | info@elisa-c-rossow.com
PHOTOS :: Anne Gauthier
DIRECTION ARTISTIQUE :: Maïa Wallis
SUJET :: Elisa C-Rossow, Designer de mode www.elisa-c-rossow.com