La NASA célèbre les 50 ans du programme Apollo

Visite guidée sur le site de lancement historique des missions sur la Lune

Logo de la NASA à l’entrée du Kennedy Space Center, Floride. Crédit: Anne Gauthier

En arrivant au Kennedy Space Center, sur le site de la NASA à Cape Canaveral (Floride), vous allez embarquer dans un autobus privé qui vous conduira à un des musées d’art et d’ingénierie les plus iconiques de l’histoire de l’humanité. Grandeur nature.

Dans une salle sombre, soudain s’ouvriront des écrans d’une autre époque. Une lumière bleutée vous permettra de voir des dizaines de vieux ordinaires, soudés l’un à l’autre comme un énorme tableau de bord. Le président des États-Unis John F. Kennedy sera vivant sur l’écran central.

Reproduction de la salle de contrôle du programme Apollo, Kennedy Space Center. Crédit: Anne Gauthier

Vous allez revivre le lancement de la mission d’Apollo qui permit, en 1969, aux astronautes Neil Armstrong et Buzz Aldrin, de marcher sur la Lune. Ils seront les premiers sur 12 au total jusqu’en 1972.

Après ce voyage dans le temps, vous n’avez rien vu encore.

Vous serez invités à suivre un corridor qui vous amènera à un hangar. Et c’est à ce moment que vous allez réaliser l’exploit technologique nécessaire pour assouvir notre soif d’exploration extra-terrestre.

Elle repose là, accrochée à l’infrastructure. Le bleu du hangar vous rappelle le ciel. Le premier regard est éparpillé, car plusieurs couleurs vives attirent votre attention. En reprenant vos esprits, après quelques dizaines de secondes, vous remarquez les cinq moteurs F-1 de Rocketdyne pouvant produire 7.5 millions de livres de poussée. Ils sont juste au-dessus de votre tête. Chaque moteur mesure 19 X 12 pieds et pèse plus de 18 000 livres. Ils brûlent du kérosène et de l’oxygène liquide.

Votre cou est dans une posture perpendiculaire à vos corps et vous faites quelques pas sous l’énorme pièce. Vous réalisez maintenant que c’est la fusée Saturn V qui a rendu possible le programme Apollo. La fusée s’étend sur 363 pieds. C’est comme un immeuble de 36 étages sur l’horizontale flotte devant vos yeux.

Étape 1 de la fusée Saturn V et les cinq moteurs F-1. Kennedy Space Center. Crédit: Anne Gauthier

Ces moteurs ultra-puissants n’étaient que l’étape 1 de 3 dans l’ascension. En effet, pour amener les astronautes sur la Lune, il y a différentes étapes techniques à franchir et donc la fusée Saturn V a trois sections: les S-IC, S-II et S-IVB. Ces sections se détachent de la fusée à des moments précis. Chaque énorme compartiment tombera éventuellement dans l’océan Atlantique à différentes distances du site de lancement. Les équipes sur Terre tenteront de les retrouver, mais ils n’y parviendront pas toujours.

L’étape 1 se déclenche avec les cinq moteurs F-1 à feu. La fusée commence à peine à se soulever de la Terre. Selon les scientifiques, le bruit provoqué par le lancement d’Apollo est un des plus intenses jamais enregistrés, autant par l’humain que par la nature. Les vibrations se font ressentir à plusieurs kilomètres à la ronde. Cette étape est responsable d’amener la fusée à 61 kilomètres de la Terre, en 2.5 minutes. Les astronautes subissent une très grande force gravitationnelle qui les écrase dans leur capsule.

L’étape 2 possède cinq autres moteurs de modèle J-2. Ceux-ci brûlent de l’hydrogène liquide ainsi que de l’oxygène liquide. En 6 minutes, la fusée peut maintenant atteindre une altitude de 185 km avec une vitesse de plus de 24 000 km/h.

Étape 2 de la fusée Saturn V et les cinq moteurs J-2. Kennedy Space Center. Crédit: Anne Gauthier

Finalement, l’étape 3 est divisée en deux temps et elle possède un seul moteur J-2. L’objectif est d’amener la fusée en orbite terrestre basse. À ce moment, le vaisseau spatial est toujours attaché à l’étape 3 (S-IVB) et ils éteignent le moteur. Les astronautes tournent autour de la Terre le temps de vérifier si les systèmes sont bien fonctionnels avant de partir vers la Lune. Quand tout est prêt, ils déclenchent le Trans Lunar Injection qui permet de redémarrer le moteur, et fuir la gravité terrestre collante à plus de 38 000 km/h.

Étape 3 de la fusée Saturn V et le moteur J-2. Kennedy Space Center. Crédit: Anne Gauthier

Accroché à l’étape 3 de Saturn V, il y a les ordinateurs dans l’Instrument Unit. Cette bague gigantesque est extraordinaire pour l’époque. C’est la compagnie International Business Machines (IBM) qui a conçu cette portion avec les plans de conception des ingénieurs de la NASA. Le cerveau de la fusée a 21 pieds de diamètre et pèse approximativement 4 000 livres. Grâce aux calculs, l’unité permettait de déterminer quand allumer les moteurs, mesurer l’altitude, l’accélération, la vélocité, la position, l’état de santé des moteurs et plus encore.

Instrument Unit (les ordinateurs) de la fusée Saturn V. Kennedy Space Center. Crédit: Anne Gauthier

Le voyage n’est pas encore terminé. Le Command and Service Module (CSM) se sépare de l’étape 3. Le pilote doit conduire Columbia vers le module lunaire Eagle. Finalement, “The Eagle has landed…” Les astronautes sont arrivés sur la Lune.

Module lunaire Eagle. Kennedy Space Center. Crédit: Anne Gauthier
Vue de la fusée Saturn V dans son ensemble incluant le vaisseau spatial plus bas. Kennedy Space Center. Crédit: Anne Gauthier

La fusée Saturn V fut assemblée dans l’iconique bâtisse nommée VAB (Vehicle Assembly Building). Il y a 4 portes comme un garage, chacune faisant 456 pieds. Il faut compter 45 minutes pour les ouvrir ou les fermer.

Bâtisse (VAB) où la fusée Saturn V fut assemblée. À gauche, une tour ombilicale. Kennedy Space Center. Crédit: Anne Gauthier

La fusée Saturn V est ensuite transportée sur un transporteur à chenilles colossal, pesant 6 millions de tonnes, du VAB au site de lancement. Le parcours dure toute la journée tellement il doit se déplacer lentement pour éviter toute catastrophe.

Crawler. Kennedy Space Center. Crédit: Anne Gauthier

À l’époque du programme d’Apollo, le contexte politique était différent d’aujourd’hui. C’était la guerre froide avec l’Union soviétique. Youri Gagarine, un Soviétique, fut le premier homme dans l’espace, et ce, en 1961. Kennedy avait donné la décennie (#délaitrèscourt) pour que les Américains reprennent la première place dans la course vers la Lune.

Quelques années après les succès d’Apollo, le programme fut dissous par manque d’argent. Les politiques avaient changé, les priorités du budget aussi. La NASA proposait de grands programmes, comme aller sur Mars, mais le Congrès n’était pas convaincu.

Aujourd’hui, des compagnies privées de milliardaires prennent position. Dont SpaceX avec Elon Musk. Le modèle d’affaires a donc changé: ce n’est plus gouvernemental seulement, mais un partenariat avec le privé. De toute façon, la NASA ne pouvait plus fournir seule les sommes astronomiques pour rendre possibles les missions de recherche et d’exploration.

SpaceX d’Elon Musk sur le site de la NASA. Kennedy Space Center. Crédit: Anne Gauthier

Excellente nouvelle: la NASA a dernièrement annoncé un nouveau programme: Artemis — la sœur jumelle d’Apollo. Grâce à l’association de la NASA avec plusieurs agences spatiales internationales, dont le Canada, et un partenariat avec des compagnies privées, Artemis va repousser des humains sur la Lune. Dont une femme.

L’objectif de rester sur la Lune et l’utiliser comme étape pour aller vers Mars.


Autres références

12 théories sur l’Univers expliquées par Stephen Hawking

Pour mieux comprendre d’où on vient

Photo by Chinh Le Duc on Unsplash

Stephen Hawking, prisonnier à l’intérieur d’un corps ravagé par la maladie, doté d’une capacité intellectuelle digne des plus grands savants, il souriait, passionné de partager avec le grand public des réponses aux questions qui nous animent tous. Des questions simples aux réponses très complexes basées sur des siècles de recherches.

L’Univers est âgé de 13,8 milliards d’années et pourtant, ce n’est que depuis 60 000 ans que l’humain a commencé à explorer en dehors du continent africain et il n’y a que 52 ans que le premier humain marchait sur la Lune. Le goût à l’exploration est dû au fait que nous avons eu l’honneur d’être neurologiquement équipés de la curiosité intellectuelle au cours de notre évolution, ce qui nous pousse à aller voir là-bas. Le mode d’apprentissage est une constante, mais plus on en sait, plus on se rend compte qu’on ne sait rien — comme le disait Socrate, le grand philosophe de la Grèce antique. Tout commence par une question: “pourquoi?” et ensuite c’est une succession de boîtes aux trésors. Ces petites boîtes donnent un sens à notre vie.

Dr Hawking, d’origine anglaise (1942–2018), était physicien théoricien et cosmologiste, pour tenter de résumer sommairement ses multiples champs d’expertise. Il a ouvert de très grandes boîtes, telles que la compréhension de l’Univers et les trous noirs. Sa quête, comme celle de ses collègues fut d’unifier la Relativité générale et la Mécanique quantique pour ainsi avoir une théorie pour décrire l’Univers. Noble comme aventure, n’est-ce pas?

La Royal Society est une communauté qui regroupe les plus grands scientifiques. De notre génération, Stephen Hawking a été élu “Fellow of the Royal Society”. Il y a 300 ans, ce type de position était occupée par nul autre que Isaac Newton. La révolution de Newton mettait la lumière sur une force invisible, inodore et intouchable, mais qui pourtant gouverne tout jusqu’au fin fond infini de l’Univers: la gravité.

Le travail de recherche durant la carrière de Stephen Hawking est phénoménal. L’image que je me fais est celle d’un homme qui ne fait pas du 9 à 5. Mais plutôt vivant dans un processus sans fin, dans lequel justement l’immensité de la tâche le pousse à continuer avec courage et détermination. C’est la curiosité à l’état pur. Pourquoi s’arrêter quand on est à une étape d’un savoir, d’une découverte ou simplement une petite clé qui ouvre la porte vers un monde inconnu? La force qui nous pousse à connaître ce qu’il y a l’autre côté du mur est innée, instinctive et universelle. À l’échelle du cosmos, ce n’est pas l’envie qui doit manquer de savoir d’où on vient. Il a eu aussi beaucoup de confiance pour faire face à l’inconnu et surtout aux limites des connaissances humaines.

Imagination is more important than knowledge. — Albert Einstein

Et pourtant, son bagage de connaissances est si vaste: la physique, biologie, astronomie, cosmologie, mathématiques, etc. Beaucoup de gens ont de la difficulté à suivre des cours d’introduction à l’école sur ces matières, alors qu‘il a écrit l’histoire et a fait avancer la science et notre compréhension du monde dans lequel on vit. Et tout ça, je le rappelle, enchaîné à un fauteuil roulant.

Socrate, Platon et Aristote sont du temps de la Grèce antique, il y a en somme entre 2000 et 2500 ans. Ils étaient des philosophes et défiaient les statu quo. Le mot “philosophie” vient de deux mots grecs: Philos et Sophia. Cela signifie “l’amour de la sagesse”. Ces personnages historiques utilisaient une technologie très moderne (la raison humaine) pour déterminer ce qui est vrai par rapport au faux, et ce, suivant une démarche rigoureuse. Est-ce que quelque chose est vrai basé sur ce que nos sens ont capté ou sur ce que nous avons entendu dire? Plutôt, les philosophes étudiaient les hypothèses, et surtout vérifiaient si c’était la bonne question qui était posée. Sans quoi, la conclusion ne pourrait pas être vraie, elle serait considérée invalide.

Le mécanisme ressemble aux méthodes scientifiques d’aujourd’hui. Et Stephen Hawking était de cette espèce. Cependant, il y a une grande différence entre celui considéré comme le fondateur de la philosophie occidentale, Socrate et un des plus grands génies de notre époque, Stephen Hawking: ce dernier nous a offert le privilège de nous laisser en héritage ses textes avec ses propres mots. Le problème avec Socrates c’est qu’il n’a laissé aucune mémoire écrite. Tous “ses mots” sont en réalité une perception et une interprétation de ses successeurs. On ne peut donc pas savoir avec certitude les théories réellement formulées par le Grec.

Malgré tout, ils partageaient la même définition de la science: créer un modèle qui permet de prédire le futur (et le passé), peu importe qui l’exécute. Pour Hawking, c’était de décrire l’Univers et donc notre histoire. Dans son célèbre livre “La brève histoire du temps”, Stephen Hawking nous dresse un portrait sur l’histoire des théories vis-à-vis l’Univers, et ce, à différentes époques.

Voici donc la synthèse de 12 théories sur l’Univers en ordre chronologique.

1. Le mythe de la Terre plate

C’est humain et réconfortant d’imaginer que l’Univers est éternel et ne change pas.

Gravure de Flammarion pour son livre “l’Astronomie populaire” édité en 1880. Universum

2. La Terre est ronde

Il y a plus de 2300 ans — Aristote, philosophe grec. Il prouve que la Terre est ronde en observant les éclipses de Lune et l’étoile Polaire selon la position géographique d’un observateur sur Terre. Il a calculé la circonférence de notre planète, il pense qu’il n’y a pas eu d’intervention divine dans la création de l’Univers et croit que les catastrophes naturelles calibrent la race humaine.

Cosmographie de Petrus Apianus (1581) Démonstration que la Terre est ronde — Crédit : Bibliothèque de l’Observatoire de Paris

3. L’Univers a été créé par Dieu

Depuis plus de 2000 ans — Église chrétienne. L’Univers a été créé par Dieu 5000 ans avant Jésus-Christ. La Terre est au centre de l’Univers et il y a le paradis et l’enfer. Si quelqu’un propose un système cosmologique non approuvé selon les Saintes Écritures, la personne sera accusée et punie.

The Garden of Earthly Delights, par Bosch — Le paradis et l’enfer

4. Le géocentrisme

Il y a plus de 1900 ans — Ptolémée, astronome, géographe et mathématicien grec, propose un système cosmologique géocentrique et le décrit dans son livre Almageste. La Terre est le centre de l’Univers, elle est immobile et sphérique. L’Univers est fini avec des frontières. Les orbites sont des cercles et les étoiles sont fixes.

Ptolemy’s geocentric model in Peter Apian’s Cosmographia, 1524

5. L’héliocentrisme

Il y a 500 ans, en 1514 — Nicolas Copernic (il avait d’abord publié ses premières idées anonymement par peur de l’Église), prêtre polonais, mathématicien et astronome. Le Soleil est le centre de l’Univers et les planètes gravitent autour de celui-ci qui est immobile. Les planètes tournent sur un cercle.

L’idée de Copernic n’a pas été prise au sérieux pendant 100 ans.

Heliocentric model in Copernicus’ manuscript — On the Revolutions of the Heavenly Spheres

6. Astronomie moderne

Il y a 400 ans, en 1609 — Kepler, astronome et mathématicien allemand et Galilée, astronome et mathématicien italien, confirment la théorie de Copernic. Galilée a inventé le télescope pour observer le ciel. Les planètes tournent sur une ellipse.

Capture d’écran de mon iPhone grâce à l’application de la NASA qui permet en temps réel d’explorer le système solaire. C’est bien le modèle calculé et observé par ces grands savants.

7. La gravité universelle

Il y a 300 ans, en 1687 — Newton, mathématicien, physicien et astronome anglais. L’Univers est infini, les étoiles s’attirent entre elles par la force de la gravité, comme les forces entre les planètes et le Soleil. Newton décrit le mouvement des corps dans l’espace et le temps grâce aux mathématiques.

En analysant les étoiles, ils se demandent si elles pourraient tomber en un point. Selon ses calculs, c’est impossible, car dans un Univers infini il n’y a pas de point central. Il calcule la force de gravité (F) entre deux corps grâce à une constante de gravité (G), la masse des deux objets (m1 et m2) et la distance entre les deux centres (r).

Deux captures d’écran de l’application mobile Solar Walk Ads+ de Vito Technology. Les étoiles et les planètes sont soumises aux forces de la gravité.

8. La lumière des étoiles

Il y a 200 ans, en 1823 — Heinrich Olbers, philosophe allemand. Pourquoi le ciel est-il noir la nuit? Si les étoiles brillaient toutes en même temps, comme le Soleil, le ciel ne serait pas aussi sombre. La raison est que l’Univers est en constante expansion, les étoiles finissent par s’éteindre, mais sur Terre, leur lumière nous arrive avec un grand décalage de temps.

Photo by Nick Owuor (astro.nic.visuals) on Unsplash

9. La théorie de l’évolution par la sélection naturelle

Il y a 160 ans, en 1859 — Charles Darwin, naturaliste anglais. Pour survivre, une espèce est en changement et s’adapte au nouvel environnement, étant donné que les ressources sont limitées sur Terre.

L’évolution du crâne humain. Wikipedia

10. La théorie de la relativité générale

Il y a 100 ans, en 1915 — Einstein, physicien allemand, publie la théorie de la relativité générale en englobant la théorie de la gravitation de Newton. L’espace-temps, représenté dans l’image ci-dessous par le quadrillage, est déformé par l’énergie de la Terre. La théorie d’Einstein prédit, entre autres, les trous noirs et stipule que rien ne peut dépasser la vitesse de la lumière.

Distorsion de l’espace-temps. Wikipedia

11. Il n’y a pas qu’une galaxie

Il y a 90 ans, en 1929 — Edwin Hubble, astronome américain, observe qu’il y a beaucoup d’autres galaxies autour de nous, à l’extérieur de la Voie lactée et elles s’éloignent à grande vitesse dans l’Univers infini. Un jour, l’Univers a donc dû être très petit et dense, ce qui aurait causé le Big Bang, il y a 13,8 milliards d’années.

Une vue de plusieurs galaxies autour de la Voie lactée. NASA, Wikipedia

12. Les trous noirs

Depuis les 60 dernières années, un des plus grands exploits après la théorie d’Einstein, c’est une meilleure compréhension des trous noirs. Stephen Hawking et Robert Penrose font partie des pionniers sur le sujet. Malheureusement, Hawking n’a pas pu partager le Prix Nobel de 2020 avec Penrose, car il a quitté ce monde en 2018.

L’Univers est en effet infini, mais chaque point devient un ensemble fini ayant un centre avec un nombre infini d’étoiles autour. Les étoiles tombent donc en ce point, créant les trous noirs. La gravité est si forte que même la lumière ne peut s’y échapper.

Simulation d’un trou noir. Wikipedia

Conclusion

La quête de la théorie unifiée est complexe. La théorie de la relativité générale semble incompatible avec la mécanique quantique. La première traite des phénomènes à très grande échelle alors que la seconde traite de phénomènes de très petite échelle. Les scientifiques cherchent la théorie de la gravité quantique.

Après tant de générations, comment se fait-il que nous n’ayons pas déjà déchiffré l’énigme de l’Univers? Selon Hawking, il s’agirait d’une conséquence directe avec la théorie de Darwin: notre espèce n’est peut-être pas encore conçue pour connaître ses réponses. Est-ce que ça pourrait impacter notre survie? Sommes-nous prisonniers de notre imagination et de nos perceptions? L’histoire de nos ancêtres pourrait expliquer notre réalité: on évolue, on s’adapte à notre nouvel environnement, et ce, pour survivre. Nos avancées technologiques sont peut-être une solution pour notre survie et ainsi amener notre civilisation sur une autre planète, pour les mêmes raisons qui ont poussé nos ancêtres à se déplacer: forte population, nourriture manquante…


Pour découvrir Stephen Hawking, son livre publié au milieu des années 80, “La brève histoire du temps, les grandes théories du cosmos du big bang aux trous noirs” est à lire absolument, pour les curieux de nature. Lien vers Renaud Bray pour obtenir le livre

Covid-19, Joliette & Montréal

Respect des consignes de sécurité à la SAQ

File d’attente à l’extérieur d’une succursale SAQ à Joliette. Pour tenter d’éviter la propagation du virus, le nombre de clients est limité à l’intérieur et une distance de 2 mètres entre chaque individu est requise en tout temps.

Il n’y a pas un chat au centre d’achats

Espace de stationnement désert. Tous les commerces non essentiels sont fermés.

Distanciation Sociale

 Rassemblements interdits. Les parcs sont fermés.
Les voisins se parlent en respectant les règles de distanciation sociale.
Un sentier en nature est fermé aux citoyens, car la distance de 2 mètres requise entre les usagers n’est pas possible.
Si nous avons besoin d’aller à l’épicerie: il faut le prévoir à l’avance.

Un centre-ville à l’heure de pointe, sans voiture

Mercredi, 5pm. Rue Notre-Dame Ouest au centre-ville de Montréal. Heure de pointe sans véhicule, seulement des autobus. Stationnement de la ville avec quatre voitures.

L’autoroute 25 entre le tunnel vers la 40… sans trafic

6pm et je suis pratiquement seule. Ce tronçon de route est célèbre pour les embouteillages. Les panneaux de signalisation nous informent des consignes de sécurité par rapport au Covid-19.

Barrage policier – la région est fermée en raison du Covid-19

L’annonce venait tout juste d’être communiquée par le gouvernement: certaines régions allaient être fermées pour contrôler la propagation du virus. Joliette est sur la liste. Je venais de déposer l’épicerie chez mes parents. J’ai présenté mon permis de conduire pour pouvoir rentrer chez moi.

Musée d’art de Joliette: Images rémanentes & Les ouvrages et les heures

https://www.museejoliette.org/fr/

Maude Bernier Chabot, Brie Ruais, Elizabeth Zvonar: Images rémanentes

Comment re-signifier le corps féminin? Faut-il éviter la représentation et l’évoquer à travers la sensation? Ou encore choisir l’abstraction afin d’échapper à la récupération? Le corps féminin se trouve au centre d’un champ de forces qui le refaçonnent sans cesse.

Anne-Marie St-Jean Aubre, conservatrice de l’art contemporain du Musée d’art de Joliette. Exposition du 1 février 2020 au 6 septembre 2020.
Brie Ruais – Affirmation Pot: I Decide What Goes Inside
Elizabeth Zvonar – Sunset (cadre à gauche) et Harry Elephant (cadre à droite)
Brie Ruais en réflexion dans les cadres – Affirmation pot(s) et Scraped Body Void
Elizabeth Zvonar – Root Chakra
Elizabeth Zvonar – Bronze fingers, high heel shoes

Monique Régimbald-Zeiber. Les ouvrages et les heures

Les termes liés au corps et au sexe des femmes ou ceux qui servent à les interpeller, tirés des registres du comestible et de l’animal, les réduisent au statut d’objets à consommer et à posséder. Ces glissements, du mot à l’image et de l’image au mot, infiltrent nos imaginaires en les pétrissant de connotations péjoratives. En réponse, sont choisis et copiés des écrits de femmes qui s’incarnent dans l’urgence d’une prise de parole.

Anne-Marie St-Jean Aubre, conservatrice de l’art contemporain du Musée d’art de Joliette. Exposition du 1 février 2020 au 6 septembre 2020.
Monique Régimbald-Zeiber Les ouvrages et les heures
Monique Régimbald-Zeiber Les ouvrages et les heures
Monique Régimbald-Zeiber Les ouvrages et les heures

Expositions permanentes du musée d’art de Joliette

Claudie Gagnon – Collections, Le Temps Suspendu
Raymonde April – L’Arrivée des figurants, 1ère partie
Anonyme – XVIe siècle, Italie

Balade dans les murs du musée

[LA PRESSE] Actualités

La Presse, Jeudi 4 juillet 2013 –

A1 :: LE NORD BRÛLE, LE SUD ÉCOPE
A1 :: COMPLÈTEMENT CIRQUE – ÇA Y EST !

La Presse Actualités :: Le Nord Brûle, le Sud Écope + Complètement Cirque : Photos Anne Gauthier
Le Nord Brûle, le Sud Écope + Complètement Cirque : Photos Anne Gauthier

La Presse, Lundi 23 avril 2012 – A1 :: [JOUR DE LA TERRE 2012] Une forêt humaine

La Presse :: [Jour de la Terre 2012] Une forêt humaine : Photo Anne Gauthier
Une forêt humaine : Photo Anne Gauthier
La Presse, Samedi 20 juillet 2013 – A8 :: [Après la tragédie du Lac Mégantic] Transport de matières dangereuses par rail – 65 000 immeubles résidentiels vulnérables

La Presse Actualités :: Après la tragédie du Lac Mégantic - Photo Anne Gauthier
Des résidences près des chemins de fer – Photo Anne Gauthier

La Presse, Samedi 1 juin 2013 – A8 :: [Vélo – Un Tour la nuit] Un tour nocturne de plus en plus visible

La Presse Actualités :: Tour de vélo nocturne à Montréal - Photo Anne Gauthier
Tour de vélo nocturne à Montréal : Photo Anne Gauthier

[LA PRESSE] Spectacle

La Presse + (iPad), 16 juin 2013 Francofolies – A1 :: Robert Charlebois

La Presse + Arts :: Robert Charlebois : Photo Anne Gauthier
Robert Charlebois, PHOTO :: Anne Gauthier

La Presse, Vendredi 5 juillet 2013 – Nikki Yanofsky

La Presse :: Nikki Yanofsky : Photo Anne Gauthier
Nikki Yanofsky : Photo Anne Gauthier

La Presse Arts :: Nikki Yanofsky : Photo Anne Gauthier
Nikki Yanofsky : Photo Anne Gauthier

La Presse, Mardi 18 juin 2013 –  :: La Symphonie du Québec [FRANCOFOLIES]

La Presse Arts :: Francofolies 2013 : Photo Anne Gauthier
La symphonie du Québec : Photo Anne Gauthier

La Presse + (iPad), 3 août 2013 Osheaga – A1 :: The Cure

La Presse + Arts :: The Cure : Photo Anne Gauthier
The Cure : Photo Anne Gauthier

[LA PRESSE] Portrait

La Presse, Jeudi 6 juin 2013 –  :: Dov Charney, Président de American Apparel

La Presse Affaires :: Dov Charney, Président de American Appareil : Photo Anne Gauthier
Dov Charney, Président de American Appareil : Photo Anne Gauthier

La Presse Affaires :: Dov Charney, Président de American Appareil : Photo Anne Gauthier
Dov Charney, Président de American Appareil : Photo Anne Gauthier

 

La Presse, Vendredi 31 mai 2013 – A1 :: [À La Ronde] Une soirée bien arrosée

La Presse :: À La Ronde, Une soirée bien arrosée : Photo Anne Gauthier
À La Ronde, Une soirée bien arrosée : Photo Anne Gauthier

La Presse Arts :: À La Ronde, Une soirée bien arrosée : Photo Anne Gauthier
À La Ronde, Une soirée bien arrosée : Photo Anne Gauthier

 

 

[LA PRESSE] Sport

La Presse, Samedi 5 août 2013 – S1 :: Jim Popp et Doug Berry

Alouettes UNE - 2013-08-05 La PRESSE Photo Anne Gauthier

La Presse, Mercredi 7 août 2013 – S5

Alouettes 2013-2013-08-07 LA PRESSE Photo Anne Gauthier

 

Le Soleil, Samedi 3 août 2013 – S57

Alouettes 2013-2013-08-03 LE SOLEIL Photo Anne Gauthier

 

La Presse, Samedi 3 août 2013 – S4

Miller Alouettes-2013-08-03 LA PRESSE Photo Anne Gauthier

 

Le Soleil, Mardi 9 juillet 2013 – S45

Connor Crisp - 2013-07-09 LE SOLEIL Photo Anne Gauthier

 

Le Soleil, Lundi 29 avril 2013 – S44

Drakkar LHJMQ - 2013-04-29 LE SOLEIL Photo Anne Gauthier